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La revue Mosquito Coast – une adaptation décevante

Cette revue de la Mosquito Coast est sans spoiler.

La grande ironie de The Mosquito Coast – l’une des nombreuses, en l’occurrence – est que c’est l’histoire d’un homme qui déteste l’Amérique des entreprises diffusée sur Apple TV +. Je suis sûr qu’Allie Fox (Justin Theroux) détesterait ça s’il savait, mais là encore, il semble détester tout, peut-être la culture de consommation contemporaine surtout, ce qui est une autre ironie puisque tout son shtick est de convaincre les gens d’acheter le sh * t il vend.

Je ne veux pas dire cela littéralement, bien qu’il y ait une sous-intrigue dans les deux premiers épisodes de cette nouvelle adaptation en sept parties impliquant une machine à glace faite maison qu’Allie essaie de fouetter pour de l’argent pour une escapade. Mais la plupart de ce qu’Allie colporte est idéologique; c’est un fugitif techno-paranoïaque amoureux de la vie durable et de lui-même, torturant sa femme Margot (Melissa George) et ses enfants Dina (Logan Polish) et Charlie (Gabriel Bateman) en les gardant enfermés dans une maison MacGuyver dans les bâtons de Stockton, Californie. Allie est en fuite devant les autorités pour des raisons que tout le monde semble curieux mais que personne ne semble vouloir expliquer, ce qui est un point de frustration à travers les deux épisodes avec lesquels Apple mène.

Theroux, qui est certes très bon ici, est le neveu de Paul Theroux, qui a écrit le roman de 1981 du même titre sur lequel cette série est (vaguement) basée. Ce matériau a également inspiré le film de Peter Weir de 1986 avec Harrison Ford, qui se rapprochait beaucoup plus de la source. La chose la plus prémonitoire que cette version de The Mosquito Coast a à dire à propos du capitalisme est la rapidité avec laquelle il se transforme en imitation de Breaking Bad et Ozark reconditionnant une heure de grande écoute Modèle TV pour apporter une vieille histoire à un nouveau public. Que l’émission le reconnaisse ou non sur elle-même, ce n’est pas le cas.

Contrairement au livre, Allie ne fuit pas l’Amérique parce qu’il en a marre, mais parce que le gouvernement américain, incarné principalement par deux agents de la NSA interprétés par Kimberly Elise et James LeGros, est chaud sur sa queue. La première passe suffisamment de temps avec la famille avant qu’ils ne soient obligés de fuir pour que nous ayons une bonne idée de la dynamique: Margot se sent piégée par la vie mais est toujours fascinée par la façon dont Allie regarde et fait les choses; Charlie idolâtre son père mais sait, à un certain niveau, qu’il existe un vaste monde dans lequel il n’a pas été mis au courant; et Dina aspire à la normalité, une vie d’adolescente régulière avec un petit ami adolescent régulier et un iPhone. Margot et les enfants sont sous l’emprise de l’obsession de soi d’Allie, mais la série le laisse un peu fuir en faisant en sorte que des antagonistes – la police dans le premier épisode, la police et une milice frontalière dans le second – le forcent à l’exil. C’est un choix curieux, plus sûr et moins intéressant que la version originale.

L’avantage de cette approche est qu’elle donne plus à faire à la famille d’Allie, et les perspectives conflictuelles contribuent à élargir la portée de l’histoire. Margot, en particulier, est une figure plus complète, et sa relation avec son mari – faites attention à la façon dont sa mendicité larmoyante cède la place à une excitation vigoureuse chaque fois qu’il présente un nouvel argument de vente sur leur prochaine «aventure» – est suffisamment compliquée pour être intrigante nouvelle ride. Mais surtout The Mosquito Coast ressemble à une dilution des thèmes et des idées d’une histoire plus durable – exactement le genre de chose qu’Allie mépriserait.

Le post La revue Mosquito Coast – une adaptation décevante et lâche est apparue pour la première fois sur Ready Steady Cut.